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Scandale en UT majeur : ces plats préparés qui nous empoisonnent

Par La rédaction du Club Solutions Santé Nature

Chère lectrice, cher lecteur, Campagnes nationales de prévention, programmes de dépistage précoce (Octobre rose, Mars bleu, etc.), chaque année, des sommes colossales sont dépensées pour nous avertir des risques de cancers divers et variés que nous courons. C'est bien, c'est très bien. C'est même indispensable. Hélas, dans le même temps, l'industrie agroalimentaire nous sature de plats préparés... qui nous préparent avant tout à déclarer ce que l'on appelle pudiquement une longue maladie.

Des rayons de la petite épicerie de village aux linéaires sans fin de l'hypermarché en périphérie, leurs chatoyantes couleurs charme notre œil de chaland, on les parfume pour troubler notre odorat, on les trafique pour ensorceler nos papilles.

Et pourtant, nous sommes quasiment sûrs, aujourd'hui, que ces poisons en vente libre ont déjà commencé à démultiplier le nombre de cancers, alors qu'ils entraînent déjà le décès de 150 000 personnes en France chaque année (1). Et cette longue liste de victimes va s'allonger si on ne réagit pas vite et énergiquement.

Nous sommes là en présence de ce qu'on appellera un scandale en UT majeur. Parce que les poisons en question sont des aliments ultra-transformés, ou aliments UT.

Leur nocivité semble telle qu'il est urgent de faire un grand ménage sanitaire en les bannissant de nos assiettes ! Mais avant de détailler les périls qu'ils engendrent, posons-nous une première question : de quoi s'agit-il ?

Les AUT, de dangereux Frankenstein nés de la main d'apprentis-sorciers

Les alarmes sonnent (enfin) de tout côté, mais le mal est rampant depuis des lustres. L'apparition massive des aliments ultra-transformés remonte aux années 1980.

Nous avons affaire, là, à des aliments industriels entièrement transformés. On prend un aliment traditionnel, puis, au moyen de techniques de pointe, on en sépare tous les éléments constitutifs, avant de les recombiner différemment.

A l'arrivée, le produit n'a plus rien à voir avec les aliments naturels qui le composaient.

Prenons l'exemple le plus frappant, le blé, qui nourrit l'homme de nos latitudes depuis des dizaines de siècles. Eh bien, désormais, les industriels de l'agroalimentaire sont capables de le fractionner, ce petit grain nourricier, pour en tirer la farine blanche, le germe, le gluten, l'amidon de blé, le sirop de glucose et d'autres composants encore : eh oui, il y a « du monde », dans un grain de blé !

À partir de ces « pièces détachées » disposées devant eux, les apprentis sorciers sont capables, en laboratoire pour ainsi dire, de vous fabriquer un « pain de mie complet »,

en combinant du son et un peu de gluten à de la farine blanche, avant d'y ajouter de l'huile, du sucre et de la levure. À l'arrivée, vous achetez innocemment un produit qui s'appelle pain, mais qui est totalement artificiel.

Nous aurions pu choisir de vous donner d'autres exemples encore plus aberrants, telles les barres chocolatées ou certains jus de fruits à base de concentré ou de poudre déshydratée. Ils sont légion.

Une étude néo-zélandaise, détaillée par Anthony Fardet, chercheur à l'Institut national de la recherche agronomique (2), a montré que les UT constituent plus de 80 % des aliments emballés que votre supermarché propose à la convoitise de ses clients !

« Mais qu'est-ce que ça peut faire, nous rétorquerez-vous, puisque, finalement, on retrouve dans notre pain de mie les éléments qui étaient naturellement contenus dans votre grain de blé ? »

À notre tour de vous poser une question : un homme en parfaite santé, que l'on aurait amputé de ses deux jambes et de ses deux bras, pensez-vous qu'il serait toujours le même homme, sous prétexte qu'il aurait toujours ses quatre membres bien rangés à côté de son torse ?

Et si on les lui regreffe, ces membres, mais en intervertissant bras et jambes, croyez-vous que sa vie sera aussi belle qu'avant ?

Le trait est un peu forcé pour vous faire bien comprendre la réalité suivante :

un aliment naturel est plus bénéfique à votre organisme que la somme des éléments qui le composent. Tout simplement parce qu'ils interagissent entre eux, se renforcent l'un l'autre.

Dissociés, isolés, ces éléments non seulement vont perdre beaucoup, voire la totalité, de leur intérêt nutritionnel, mais ils peuvent même, recombinés autrement que le veut la nature, devenir carrément néfastes !

C'est le cas notamment des légumineuses : excellentes pour la santé sous leur forme naturelle, elles deviennent mauvaises une fois fractionnées et recombinées. Ainsi les fèves de soja, dont on ne cesse de nous vanter les mérites, à juste titre : eh bien, une fois transformées en lait de soja aromatisé et enrichi en sucre,

elles les perdent complètement, ces fameux mérites !

Devenu accro au bio, vous vous imaginez à l'abri de ces nourritures artificielles ? Détrompez-vous : un produit estampillé « bio » peut tout à la fois être ultra-transformé.

Un rapide coup d'œil aux emballages trônant dans notre caddie lors de notre dernière descente au supermarché nous permit d'ailleurs de constater que, sur la quinzaine d'articles alimentaires, une dizaine au moins étaient bel et bien des UT.

C'est bien beau de mettre en garde, mais concrètement on fait quoi ? Et, d'abord, on les reconnaît comment ces sinistres aliments UT ?

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(1) Le nombre de décès par cancer (mortalité) a été estimé à 150 000 en 2017 : 84 000 chez les hommes (en légère baisse par rapport aux estimations 2015) et 66 000 chez les femmes (en hausse par rapport aux estimations 2015), www.e-cancer.fr

(2) Auteur de «  Halte aux aliments ultra-transformés ! Mangeons vrai ! », éditions Thierry Souccar, 20 €..

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