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Vitamine D : des super-pouvoirs contre le cancer et les maladies chroniques ?

Par La rédaction du Club Solutions Santé Nature -

Chère lectrice, cher lecteur, pour beaucoup d'entre nous, "froidure" rime trop souvent avec "triste figure" : c'est ce qu'on appelle la dépression saisonnière, celle qui peut nous saisir dès novembre, quand le soleil se met aux abonnés absents.

"C'est uniquement psychologique, votre espèce de dépression saisonnière...", leur serinent les esprits forts, ceux qui ont toujours un avis sur tout.

Eh bien, ces esprits-là ont tort, qu'on se le dise !

Ils le savent bien, ceux qui aiment le soleil mais gardent leur appétit de vivre et leur énergie quand par malchance il s'absente. Simplement parce que, chaque semaine, tout au long de l'année, ils n'oublient jamais d'avaler leurs quelques gouttes de « potion énergétique ».

Elle porte un nom facile à retenir : la vitamine D.

Elle ne coûte que quelques euros par an, et la plupart des gens devraient en prendre. Hélas, il y a là, disons-le, une vraie carence d'information.

Avec la vitamine D, c'est tout l'un ou tout l'autre :

si vous en avez suffisamment, elle agit comme une véritable armure moyenâgeuse pour vous protéger contre une ribambelle de maladies et de dysfonctionnements.

Mais en cas de carence sévère, alors là, c'est la Bérézina dans tout votre corps... ainsi que dans votre esprit ! Heureusement, manquer de vitamine D n'est pas du tout une fatalité. Même si, dans nos pays, c'est le cas de presque 80 % des gens (terrible statistique !).

Sous le soleil (d'été) exactement

À l'instar du dieu grec Protée, la vitamine D peut prendre plusieurs formes. Nous ne nous intéresserons ici qu'aux deux qui concernent directement l'être humain, et surtout sa santé : la D2 et la D3.

Deux, c'est également le nombre de chemins qu'emprunte cette vitamine pour parvenir jusqu'à nos organes et y exercer ses bienfaits.

Le premier chemin, c'est la voie des airs. Et c'est sans conteste le plus important : quasiment une voie royale !

En effet, le grand maître de la vitamine D, c'est le soleil. Plus exactement ses rayons ultraviolets B (UVB) qui, en venant frapper notre peau nue, nous permet de synthétiser la précieuse vitamine.

Du coup, vous commencez à comprendre mieux notre « dépression saisonnière » ! L'hiver, dans nos régions, cela veut dire de longs mois durant lesquels l'astre du jour se montre... s'il a le temps. De toute façon, même quand il brille,

la température extérieure est trop froide pour qu'on lui offre une grande surface de peau à caresser.

Et puis, même si vous sortiez dans votre jardin en plein mois de janvier, uniquement vêtu d'un bermuda ou de votre deux-pièces de l'été dernier, cela ne servirait à rien : en hiver, les rayons du soleil sont trop obliques pour permettre à votre peau de synthétiser la précieuse vitamine.

Pas tous égaux devant la vitamine D

De tout cela découlent ces carences qui augmentent chez beaucoup de gens dès la fin du mois d'octobre. Carences qui sont encore aggravées par d'autres facteurs. Car sachez que, si nous sommes tous égaux devant la loi, nous ne le sommes pas devant la vitamine D !

Et les causes de « discrimination » ne manquent pas. Voyez plutôt :

- La pollution atmosphérique ne fait pas qu'irriter la gorge, noircir les bronches et picoter les yeux : elle a aussi une fâcheuse tendance à disperser et à refléter les UVB, diminuant ainsi la quantité qui atteint la peau. Donc, campagnards : 1 ; citadins : 0.

- Les personnes âgées, elles aussi, sont désavantagées, car leur peau contient moins de composés nécessaires à la production de vitamine D, en raison de son vieillissement. Une étude a montré que, à exposition comparable au soleil, un septuagénaire synthétise 4 fois moins de vitamine D qu'une personne n'ayant que la moitié de son âge.

- La couleur de la peau joue également son rôle : si vous avez le teint « basané », vous aurez besoin d'une exposition solaire trois à cinq fois plus longue que si la nature vous a doté d'une carnation de neige : là, vitamine rime fort bien avec « cachet d'aspirine » !

- Les personnes obèses, ou même seulement en « surcharge pondérale » (IMC supérieur à 30) ont plus tendance que les autres à être carencées.

- La géographie est primordiale. On le comprend sans peine : un Sicilien ou un Andalou dispose d'un nombre de jours d'ensoleillement dans son année qu'aucun Danois, ni même un Ch'ti, ne pourra jamais espérer atteindre !

Seulement, attention : si vous vous exposez exagérément au soleil,

c'est votre dermatologue qui va tordre le nez et froncer les sourcils, car les risques de cancer de la peau se mettent alors à grimper en flèche.

De toute façon, ce serait prendre des risques en pure perte : une fois atteinte une certaine dose quotidienne, la synthèse ne se fait plus, de façon à éviter tout risque d'intoxication. Ce serait donc attraper des brûlures pour rien du tout !

Et n'essayez pas de ruser en vous badigeonnant d'une crème solaire : sachez qu'un écran à l'indice de protection (SPF) de 30, réduira votre production de vitamine D de... 95 %.

Le soleil reste malgré tout, que cela nous arrange ou non, la première source d'apport de la vitamine D.

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